Le facteur et sa 2cv fourgonnette

Auteur
stardeuche
Publié le
5 novembre 2012
Mise à jour le
15 février 2022
2cv-fourgonnette-ptt
2cv fourgonnette La Poste

Les 2cv fourgonnettes arrivent à La Poste de Quintin

Joseph était facteur dans la région de Quintin. Avant que la Poste ne motorise ses facteurs, il roulait avec son vélo, environ 40 Km par jours, par tous les temps. En 1962, la Poste de Quintin lui attribua une 2cv fourgonnette.

Cette photo du télégramme date de février 1962 « les services des PTT ont présenté les 3 fourgonnettes 2cv Citroën reçues le jour même dans la cour du bureau de Quintin. Auprès d’elle, pose les préposés conducteurs » dont Joseph. Joseph se souvient que la poste de Quintin est alors  la première du département à être motorisée.

Un peu plus de boulot avec sa 2cv

Une fois au volant de la 2CV, sa femme Rosalie nous dit qu’elle s’attendait à le voir arriver du travail « tout pimpant ». Mais au contraire, à sa grande surprise, « il était plus fatigué qu’avant, car il avait deux fois plus de clients à distribuer pendant sa tournée » ! En plus, la forme bombée du siège conducteur rendait fatigants les nombreux aller et venues pour descendre et remonter dans la voiture. Joseph nous dit d’ailleurs avoir gardé des problèmes de hanche ! Ceci dit, il était nettement moins « mouillé » en rentrant à la maison, précise Rosalie. Par la suite, la Poste de Quintin s’équipa d’une 4L qui s’avéra plus confortable pour Joseph.

Anecdote de facteur

Néanmoins dans une des fermes de Saint Bihy, Joseph n’avait pas à descendre de sa fourgonnette car le berger allemand des propriétaires venait chercher le courrier directement dans les mains de joseph dès qu’il ouvrait sa portière.

De ces années passées à rouler avec cette 2cv fourgonnette sur les routes de campagne, Joseph se souvient de nombreuses anecdotes. Par temps de neige, sa tournée se compliquait : la neige recouvrait totalement les routes et les fossés. Du coup, « on ne voyait même plus la route, ni le fossé ». Parfois, il se retrouvait dans le fossé avec sa petite Citroën. Heureusement, « on mobilisait tous les gens pour pousser la voiture ». « Tout autour des routes, c’était des fermes partout », alors souvent c’était un agriculteur avec son cheval qui le dépannait. « Même les femmes aidaient à pousser la voiture » lorsque le facteur tentait de monter les côtes de Lanfains sous la neige…

 

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