réparation de fortune d’une deuche

Auteur
stardeuche
Publié le
6 juin 2012
Mise à jour le
11 avril 2023
2cv-castellet
Panne inévitable?

Un petit tour au Castellet

En 1973, alors étudiants à Montpellier et fanatiques de courses motos, nous décidons avec mon amie de nous rendre au Grand Prix de France au Castellet. Je disposais alors d’une vénérable Deuche 1965 gonflée en toute illégalité par un moteur d’Ami 8. Cette voiture avait fait le raid Paris-Kaboul-Paris et en avait gardé pas mal de stigmates qui rendaient aventureux tout déplacement au long cours. En effet, elle n’avait plus les capacités de franchissement d’une 2cv 4×4 sahara mais elle nous rendait bien service.

Après s’être régalés d’odeurs d’huile de ricin, de beaux dépassements et d’angles impossibles, nous prenons le chemin de retour à la nuit tombée.

Problème mécanique

Au bout de quelques kilomètres, la luminosité des phares baissant de façon critique, je m’arrête pour constater que la pipe d’échappement droite, sur laquelle est fixée la dynamo est criquée, ce qui ne tend plus suffisamment la courroie pour nous fournir du courant. Après quelques minutes de réflexion, et préférant un bon lit à un bivouac improvisé, je décide de tenter une réparation de fortune : un morceau de bois trouvé en bord de route me sert de levier pour tendre la courroie de dynamo en prenant appui sur le corps de celle-ci et sur le carter du ventilateur, un crochet métallique griffé dans la grille du ventilateur assurant le réglage de tension.

Contre toute attente, ce bricolage improvisé a tenu pendant les 300 km du retour, plus les quelques jours nécessaires à une réparation plus durable

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