La 2cv et armelle

Auteur
stardeuche
Publié le
28 octobre 2012
Mise à jour le
8 décembre 2021
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Quai de javel citroën

Priorité aux commerçants

Les parents d’Armelle (79 ans, interviewé aux Capucins à Saint Brieuc) était commerçants et avaient réellement besoin d’une 2CV fourgonnette pour aller dans les campagnes, « c’était une nécessité quel que ce soit le coût ». Cependant, au début des années 50, les délais d’approvisionnement étaient très longs (3 à 5 ans). Le fait d’être commerçant donnait une priorité, si bien que, vers 1951, elle alla chercher une 2CV à l’usine de Paris, à « Quai de Javel », avec le « garagiste du pays ».

Le trajet du retour lui permis de s’habituer à la conduite de ce nouveau véhicule. Quand on lui demande combien de temps elle mit pour faire Paris-Saint Brieuc avec sa 2CV, elle ne s’en rappelle pas, puisque cela ne comptait pas pour elle : « c’était pas comme maintenant, on prenait son temps, c’était comme ça, y’ avait pas le choix ». Néanmoins, elle n’avait pas eu besoin de dormir en route, elle avait fait le trajet en une seule journée.

La foire de Rennes

Elle se souvient surtout des trajets pour aller à la Foire de Rennes : « les voisins n’avaient pas de voiture, ils savaient qu’on allait à la foire de Rennes tous les mois, alors ils nous demandaient de les emmener. On roulait environ une heure, on bavardait. » En plus des sièges de la voiture, on rajoutait des petits tabourets à l’arrière, pour emmener le plus possible de personnes. « C’était une expérience, mais tout le monde ne pouvait pas le faire, alors c’était déjà ça, c’est pour ça qu’il y avait du monde dedans ». Lors du départ, il fallait attendre tout le monde : « ce qui mettait mes parents en colère, c’est que les gens qu’on devait emmener étaient en retard ».

 

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